Février 2018

Revue de presse du 26 février 2018

Les mutilations génitales féminines

D’après l’article  les « Mutilations sexuelles féminines », publié par l’OMS le 6 février 2018.

L’article de l’OMS évoque principalement les mutilations génitales féminines  essentiellement en Afrique et au Moyen Orient.

L’OMS

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a été fondée en avril 1948, son but est d’améliorer les perspectives d’avenir et la santé future pour toutes les populations du monde.

Les mutilations génitales féminines 

Définition : Les mutilations génitales féminines sont les interventions concernant l’ablation partielle ou totale des organes sexuels externes de la femme ou les lésions des organes sexuels féminins, qui est aussi appelée excision.

Les mutilations génitales féminines sont le reflet d’une inégalité entre les sexes et sont une discrimination à l’égard des femmes. Les personnes en proie à ces interventions sont des jeunes  filles généralement âgées de 4 à 12 ans, bien que certaines communautés les pratiquent dès les premiers jours de vie ou juste avant le mariage.

Les mutilations génitales féminines sont concentrées dans des pays au nord de l’Afrique, au Moyen Orient.

Les conséquences immédiates sont des douleurs violentes, des saignements excessifs (hémorragie), des infections telles que le tétanos, des problèmes urinaires, des problèmes de cicatrisation de la blessure, des lésions des tissus génitaux, parfois même le décès.

Les conséquences à long terme portent principalement sur des problèmes urinaires, des problèmes menstruels (règles douloureuses), des problèmes sexuels (douleur pendant les rapports sexuels, diminution du plaisir sexuel) et enfin un risque accru de complications lors de l’accouchement (accouchement difficile, hémorragie) et parfois décès des nouveau-nés.

On estime que plus de 200 millions de jeunes filles et de femmes ont été victimes de mutilations sexuelles.

Facteurs culturels et sociaux

Les raisons pour lesquelles les mutilations sexuelles féminines sont pratiquées varient selon les pays et le mode de vie de la population.  On peut en citer quelques unes :

  • les mutilations sexuelles féminines sont souvent considérées comme faisant partie de l’éducation d’une jeune fille. Elles sont essentielles au passage à l’âge adulte de la fille.
  • elles sont considérées comme une tradition culturelle.
  • elles visent à assurer la virginité et la fidélité conjugale (La crainte d’avoir des relations sexuelles douloureuses empêche les femmes de vouloir de telles relations avant le mariage et les découragent a être infidèles)
  • elles s’appuient sur une croyance selon lesquels les jeunes filles sont «propres» et «belles» après l’excision.
  • les mutilations sexuelles féminines sont des normes sociales qui incitent la population à se conformer à ce que font ou ont toujours fait les autres.

L’action de l’OMS

Il y a 20 ans, l’OMS a publié une déclaration condamnant la pratique des mutilations sexuelles féminines. Les actions mises en place par l’OMS en vue d’éliminer les mutilations sexuelles féminines consistent à renforcer les systèmes de santé. Ces renforcements passent par la diffusion d’information pour les professionnels de la santé visant à aider, à prendre en charge et à conseiller les femmes qui ont subi ces pratiques. Par ailleurs il s’agit d’établir des données factuelles (chiffrées) en obtenant des connaissances sur les causes et les conséquences et savoir comment les éliminer et comment soigner celles qui ont subi des mutilations sexuelles. Enfin, la prévention passera par davantage d’information en faisant notamment des publications de sensibilisation pour permettre des actions internationales, régionales et locales afin d’en finir avec les mutilations sexuelles féminines.

Pour conclure on peut dire que cette pratique  est vu comme  inhumaine. Mais dans certains pays, l’excision est considérée nécessaire pour protéger l’honneur et le statut social de toute leur famille.
Même si de nombreuses associations ont fait réagir un grand nombre de personnes, on peut dire que cette pratique se poursuit néanmoins.

Article rédigé par Fanny R.

Revue de presse du 5 février 2018

L’affaire Lactalis

Le lait contaminé à la salmonelle

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Fondé en 1933 par André Besnier à Laval et repris par Emmanuel Besnier, le groupe lactalis transforme le lait sous toute ses formes : Yaourt, Lait en poudre, fromage… L’entreprise compte 75000 collaborateurs dans 85 pays, dont 32000 en Europe et 15000 en France .

La salmonelle, c’est quoi ?

Il s’agit d’une bactérie qui produit des toxines agissant sur le système neurovégétatif et induit des infections intestinales.

Toxines :  Substance toxique.

Système neurovégétatif: Système nerveux végétatif , il assure le maintien des équilibres internes du corps.

C’est une bactérie initialement présente dans les intestins des animaux sauvage ou domestique.

Les principaux symptômes :

  • diarrhée, parfois accompagnée de sang dans les selles;
  • crampes abdominales;
  • nausées;
  • vomissements (parfois);
  • fièvre;
  • frissons;
  • maux de tête

Traitements :

La plupart des personnes infectées vont guérir sans traitement antibiotique. Certaines personnes qui présentent des symptômes plus graves peuvent être hospitalisées et traitées avec des antibiotiques.

Complications :

Dans de rares cas, l’infection peut entraîner diverses conséquences plus graves telles qu’une infection du sang et, exceptionnellement, de l’arthrite ou une méningite (infection des enveloppes du cerveau). Hospitalisation dans ce cas.

 Quels sont les impacts de cette contamination ?

– 38 nourrissons contaminés.

– Perte économique pour les magasins.

– Lactalis à perdus des collaborateurs.

-Les agriculteurs touchés alors que la bactérie ne venait pas de leur lait mais bien de l’usine de production de Lactalis

La bactérie s’est développée dans l’usine lorsqu’ils ont fait des travaux au sols et au murs  malgré les protections prévue à cet effet.

En conclusion, cette contamination peut-être qualifiée de crise sanitaire, car un nombre important de nourrissons a été contaminé.

Sources:
https://www.universalis.fr/encyclopedie/systeme-neurovegetatif/
http://sante.gouv.qc.ca/problemes-de-sante/salmonellose/
Article rédigé par Elsa R. et Valentin O.

 

 

 

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